Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 15:05

   Mme Lefèvre, professeur de Lettres, a eu l'idée d'un modeste projet poétique. Vous vous souvenez, le 7 et le 8 février, il neigeait, la neige était là. Émotion, commotion !! C'est devenu si rare ! Elle  a proposé à divers élèves et étudiants d'écrire, en quelques minutes, un poème, spontané, de circonstance. Pour marquer l'événement, et le revivre lors de la lecture... En exergue, un petit haïku (poème japonais de forme 5/7/5) de sa composition :

Ô Neige éternelle,

Tu rayonnes tant sur les cimes,

Mon cœur fond d’estime 

 

Mais attention, parfois...

Variations sur la neige

Heureusement, ce n'est pas ainsi que les élèves et étudiants l'ont vue :

 

 

« La neige s’emballe »

 

L’hiver, un mois merveilleux où les cours de récré sont entièrement enneigées, où les flocons tombent par milliers.

*

L’hiver, un mois féérique où même les femmes restent chics et les animaux paniquent s’ils hibernent sur les pics.

*

Le Mont Blanc, avec ses airs de faux grand, prend son élan pour débouler sur les gens.

 

Amory Joëts, Première ACEE, février 2018 au lycée Arago

 

-----------------

« La Neige »

 

 

 

Toi qui couvres nos villes, nos campagnes.

Toi qui es comme un élan de bonne humeur.

 

Tu amuses les grands comme les petits.

Ton vent glacé frissonne et court par les allées,

 

Ton océan de froid crée en nous un plaisir incommensurable.

 

 

___________________________

 

« La Neige du bled »

 

Ô NEIGE, ma belle neige

La forme est plus merveilleuse que celle de Blanche Neige

Ton dessous brillant de verglas

Me fait glisser vers l’Au-delà

Quand je vois tes flocons tomber

J’ai l’impression de rêver

Puis, lorsque je vois les enfants s’amuser en bas de chez moi

Je sais que tout cela c’est grâce à toi

Ta beauté rayonnante tel un saphir

Le monde sans toi ne peut pas se réjouir

C’est pour cela qu’on a besoin de toi

Ô neige sous ton velours tu règnes

Tu nous coiffes tel un peigne

Tu es notre commandante telle une reine.

 

Yazid Danielewsk, Terminale ACEE, février 2018 au lycée Arago

 

_____________________________

 

« Neige d’ombre »

 

Aujourd’hui le soleil se couche tard

Tout le monde sort hagard

Les gros manteaux et les parkas.

                 

Un froid glacial s’abat sur nous

Plus rien ne pousse du tout

Plus personne ne bouge pour vous.

                 

Le givre sur les arbres et le froid

Nous empêchent de sortir et d’être en joie

Malheureusement avec ce temps-là, perte de foi…

                 

Avec le froid les voitures ne font que pleurer

Elles patinent et ne cessent de glisser

Bref, l’hiver est arrivé !

 

Kénan Secgin, Étudiant de S2 TP, février 2018 au lycée Arago

 

_______________________________

 

 

« Sombre hiver »

 

Mes nerfs sont tendus

Parce que j’ai couru

Dans ce temps si froid

À travers les bois.               

                  *

La neige tombe sur mon GRAND front

Mais oui c’est clair !!!

C’est toi le grand patron

De notre obscur hiver

                  *

Tout cela cause des bouchons

Allez le dire à toutes les télévisions

Heureusement quand tu pars

Je n’ai plus le cafard.

 

 

Benjamin Turpin & Thomas Mathieu, Étudiants de S2 TP, février 2018 au lycée Arago

 

__________________________________

 

« Neige insolente »

 

Désolé Madame ce texte ne sera pas en vers

La prose convient mieux à l’hiver…

Elle chute du ciel en flocons par milliers

La Reine des Neiges se sentirait comme dans son palais

Elle est invincible, plutôt invaincue

Même le Père Noël l’a reconnue

Elle est le Don Juan des nuages

Elle les charme ils en pleurent de rage

Sur les montagnes elle nous éclate et même les villes l’ont adoptée !

Elle a beau nous glacer, elle sera toujours moins populaire que le soleil d’été

Elle est mignonne, bien inoffensive au début

Mais gare à ne pas lui souhaiter le linceul

Car si tu l’embêtes, elle ramènera ses amies à ton dépourvu

Et te dira « On n’est pas tout seul »

Elle reste intègre dans sa vie en grands écarts

Mais t’inquiète ! Un jour elle fondra comme la carrière de Neymar

On l’aime belle, un peu épaisse,

Sur les sapins elle ressemble à des tresses

Elle détrône tous les climats, c’est presque un sortilège

Assez ! Dommage de ne pas te voir souvent : Chère Neige.

 

Vincent Fablet, Seconde B, février 2018 au lycée Arago

 

_______________________________

Ah! la neige, quel cirque, l'hiver... (Photographie © Aramis / Cliquez sur la photographie pour l'agrandir)

 

 

 

En ville aussi la neige était en piste...

En ville aussi la neige était en piste...

« Neige »

 

Elle est comme la vie,

Elle naît dans les cieux.

Dans des bras onctueux,

Elle flotte dans le ciel froid et gris.

*

Corps solide tout en douceur,

Elle brille aux rayons dorés.

Elle finit son existence en fluidité,

Cette neige met en douce torpeur.

 

Mathilde Chéron, Étudiante de S2 TP, février 2018 au lycée Arago

 

___________________

 

 

« La Neige »

 

Aussi bien douce que douloureuse, lente que rapide. Le divin mouton, répandant sa laine pure sur notre planète bleutée, amusé de voir les uns émerveillés et les autres agacés.

*

Source de chaleur pour certains, mais enfer glacé pour les non habitués, créatrice de jeux et de maladies depuis la nuit des temps. Malgré tout ce qu’elle possède aussi bien positif que négatif, elle continuera d’émerveiller de son unique et immortel manteau.

 

Pierre Machado, Seconde B, février 2018 au lycée Arago

 

_______________________________

 

« La Neige »

 

Aussi belle qu’éternelle, sur les toits venant se nicher lorsque l’automne s’est couché

Déposant ses flocons sur le sol par milliers, certains dureront pendant des années

Dans le froid polaire, elle vient se cacher, cache-cache ou pas tu risques de la trouver

Car dans ton corps des frissons elle saura te donner

Des traces elle laissera lorsque sur la nature s’endormira…

 

Ernest Kadiyogo, Seconde B, février 2018 au lycée Arago

 

_________________________________

 

« Petit flocon »

*

Ô toi beau flocon,

Qui dégringoles de ces immenses cieux,

Qui se déposes sur nos capuchons,

Ton beau voyage sublime nos  yeux,

*

Tes courbes symétriques,

En même temps si fragiles,

Tu es emblématique pour nos petits,

Dans leurs yeux tu brilles de mille feux,

*

Ô toi beau flocon,

Caresse nos manteaux,

Recouvre nos maisons,

Ô tu es si beau.

 

Manon Delaporte, Étudiante de S2 TP, février 2018 au lycée Arago

 

______________________________

   Prenons le temps de contempler la neige. Asseyons-nous sur ce banc, voulez-vous, avant la bourrasque finale... (Photographie © Aramis / Cliquez sur la photographie pour l'agrandir). Oui, le jardin Pierre Schneiter est fermé en hiver, mais entrons quand même.

 

Variations sur la neige

« La Neige »

 

Boule de feu, lorsqu’au creux de mes reins, tu touches un point ! Tu es le résultat de conditions qui mettent notre plat pays dans l’embarras…

*

Les enfants te vénèrent et même si parfois c’est la galère, on ne désespère. Caresse mouillée, les sapins apparaissent tels des alliés et te donnent tes lettres de noblesse.

*

Certaines contrées t’ignorent et lorsqu’il fait froid tes pleurs deviennent les paillettes du ciel, et, amoureusement, tu vêts les lieux même les plus dépouillés. Ton habit monochrome est modeste, humble, mais il berce mon cœur à l’évidence et l’effet boule de neige de sa sourde musique me jette toujours un sortilège.

 

Amandine Lefèvre, février 2018 au lycée Arago

 

_______________________________

 

Pour terminer cette promenade, vous ne m'en voudrez pas d'ajouter un texte plus ancien, le fameux dizain de neige... (orthographe modernisée)

 

D’Anne qui lui jeta de la neige

Anne, par jeu, me jeta de la neige,
Que je cuidais froide certainement :
Mais c’était feu, l’expérience en ai-je,
Car embrasé je fus soudainement.
Puisque le feu loge secrètement
Dedans la neige, où trouverai-je place
Pour n’ardre point ? Anne, ta seule grâce
Éteindre peut le feu que je sens bien,
Non point par eau, par neige ni par glace,
Mais par sentir un feu pareil au mien.

 

  Clément Marot (1496 -1544)

Notes :

"cuidais" (v. 2) : croyais)

"ardre" (v. 7) : brûler [ voir notre adjectif "ardent"]

------------------

Un dernier, d'un de nos grands poètes vivants (né en 1932), aimable mathématicien de surcroît :

Variations sur la neige

Partager cet article

29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 17:00
Vaincre la mucoviscidose

De la part d'une collègue de SVT, Madame Sarhan, en congé de maternité une partie de l'année passée. Il n'est jamais trop tard pour publier ce qui se fait ou s'est fait !

Projet de liaison Troisième / Seconde

entre le Lycée Arago et le Collège Paulette Billa de Tinqueux 

   Des élèves de Seconde susceptibles de venir au lycée à la rentrée 2016, ont participé cette année à une action de liaison avec la Troisième du collège Paulette Billa. Le thème fédérateur choisi est la mucoviscidose, s’informer pour comprendre les causes de cette maladie, et mener des actions pour soutenir de la manière la plus adaptée tous ceux qui en souffrent.

   Une première rencontre a eu lieu en novembre 2015. Le proviseur a organisé une visite du lycée pour les élèves de Troisième le matin, puis de petits groupes de Troisième et de Seconde se sont constitués. lls ont partagé le repas à la cantine afin d’échanger leurs impressions sur la vie au lycée Arago.

L’après-midi, ces petits groupes Troisième / Seconde ont élaboré des diapositives sur le thème santé et corps humain (thème récurrent commun du collège et du lycée) et notamment sur la mucoviscidose. Les élèves de Troisième / Seconde ont pu échanger sur le plan scientifique, mais aussi sur des idées d’actions à mener  et de logos à imaginer. Un certain nombre a ainsi pu communiquer à distance avant la deuxième rencontre en décembre 2015.

   Lors de la dernière rencontre dans l’amphithéâtre du Lycée Arago, le lundi 7 mars 2016, certains groupes d’élèves ont présenté leurs exposés sur la mucoviscidose .Leur contenu très complet a impressionné le président des Virades  ainsi que  Ludwig Colombo : un jeune sportif de haut niveau en haltérophilie atteint de mucoviscidose.

   Ces intervenants  exceptionnels ont beaucoup apprécié le travail de ces élèves et ont à leur tour parlé des missions de l’association et du vécu d’une personne atteinte qui réussit à allier sport et mucoviscidose.

Pour poursuivre ce projet en 2016/17, l’équipe de SVT associée aux Maths et à l’EPS souhaite mener une action concrète à caractère sportif afin de soutenir cette association. (Défis sportifs et parrainages)… À suivre …

Dans l'amphithéâtre du lycée Arago

Dans l'amphithéâtre du lycée Arago

Les collègues engagés dans le projet et les intervenants

Les collègues engagés dans le projet et les intervenants

Partager cet article

31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 15:17

Les élèves de première TBAA (Technicien du Bâtiment Assistant en Architecture) ont étudié la poésie surréaliste, dans le cadre d'un objet d'étude au programme : « Du Côté de l'Imaginaire ».

   Ils ont écrit des poèmes s'inspirant du poème de Robert Desnos: « J'ai tant rêvé de toi », extrait du recueil Corps et Biens paru en 1930, et de celui et de Paul Eluard « On ne peut me connaître », extrait de Les Yeux Fertiles (1936)

   En voici quelques uns.

Mme Letissier, professeur de Lettres-Histoire de la classe de TBAA.

---------------

Ci-dessous, pour commencer, le poème de Desnos, dans une belle ambiance visuelle et sonore...

  ------------------------------------------------

J’ai tant rêvé de toi

J’ai tant rêvé de toi que l’amour n’est plus
Tant vu ton visage  doux comme un ange
Que je ne le vois plus
Dans la beauté  du jour ton visage étincelle
J’ai tant rêvé de toi  qu’en face de toi
Je me fais silence


J’ai tant rêvé de toi que le temps  qui court
Au son de ta voix semble s’arrêter
Emportée par le vent de tes ‘’maman’’ qui se déchaînent
Emportée par le cœur  je m’enivre de ton amour


J’ai tant rêvé de toi  tant pensé à toi
Qu’un jour j’oublierai
 qu’un jour
Je vivrai sans toi.


J’ai tant rêvé de toi à en perdre la réalité


J’ai tant rêvé de toi et des lettres qui
Forment ton prénom
J’ai tant rêvé de nos cœurs unis pour l’éternité
J’ai tant rêvé du premier jour où  je t’ai vue

J’ai tant  rêvé de la construction de notre famille
J’ai tant rêvé de ton premier ‘’ maman ‘’
Je t’aime
Je rêve encore de tes neuf mois passés en moi
Toi et moi nous formons deux en un.

 

 Marie Ndjakomoze

-----------------------------------------------------------

             

            Dans mon monde

      

J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité

Tu rentres dans mon monde

Et je te montre la vérité

Celle qu’on ne donne

Qu’à celle à qui on pardonne.

 

Tu découvres ma vie

Sans vraiment la comprendre                         

Les images vont trop vite

Tu te perds dans le temps.

 

Tu sens l’émotion

Qui file dans le vent

Trop de souffrance

Trop de passion.

 

Tu émerges de mon monde

Surprise par la pénombre

Tu remarques la nuit sombre

Tu finis par dormir

Tu rêves tant de moi que je perds ma réalité.

 

---------------------------

---------------------------

Se connaître

 

On en peut me connaître

Mieux que tu me connais

 

Tu tournes autour de moi

Tel l’oiseau du soir

Épiant de ton regard

Mes gestes dans le miroir.

 

Je crois que tu n’existes pas

Et pourtant                                         

Tu es bien là.

 

Tu n’es peut-être

Que dans ma tête

Mais j’aimerais te connaître.

 

Savoir qui tu es

Pour t’apprendre à aimer

Comme j’ai pu aimer.

 

On ne peut savoir mieux

Que celui qui ne sait encore.

      

Valentin Michaudet

 

------------------------------------------- 

 

Il est difficile de me connaître
Quand personne ne sait d’où je viens

 

Une chose est sûre
Apprendre une langue c’est dur
Sans oublier son pays sa culture

 

C’est la première fois que je viens en France
Je regarde à gauche
Je regarde à droite
Comme une folle
Quand je vais en ville
Je regarde les gens qui parlent
Les amoureux qui discutent
C’est la vie qui passe mais elle ne me concerne pas
Ce sont leurs lèvres qui bougent
Mais mes oreilles n’entendent pas
Dans les couloirs j’entends des bruits
Mais je ne sais pas où je suis
Maintenant je comprends un peu ça va mieux  
Parce que la musique les livres la télévision  
Sont devenus mes compagnons

 

Une chose est sûre
Apprendre une langue c’est dur
Sans oublier son pays sa culture

 

Delal  BEDIR

 

----------------------------------------------

 

À la manière de Paul Éluard

 

On ne peut me connaître
Mieux que tu me connais

Tu es la lumière qui éveille mes ténèbres
Lorsque je m'endors à tes côtés
Lors de mon réveil tu illumines mes journées
Jusqu'à l'aurore tu restes ma préférée

Tu es la personne à qui je peux me confier
Avouer mes sentiments sans que personne
Ne puisse s'en moquer

Ton corps est un fruit parfait
Que je ne peux croquer
Car Dieu me l'interdirait

On ne peut te connaître
Mieux que je te connais

 

Alan Flamermont

 

 

 

                                                    

 

Pour terminer, voici le poème de Paul Éluard :

 

On ne peut me connaître
Mieux que tu me connais

Tes yeux dans lesquels nous dormons
Tous les deux
Ont fait à mes lumières d'homme
Un sort meilleur qu'aux nuits du monde
Tes yeux dans lesquels je voyage
Ont donné aux gestes des routes
Un sens détaché de la terre
Dans tes yeux ceux qui nous révèlent
Notre solitude infinie
Ne sont plus ce qu' ils croyaient être

On ne peut te connaître
Mieux que je te connais.

Partager cet article

31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 13:54
Les corbeaux ne se coiffent pas !

Los cuervos no se peinan

(Les corbeaux ne se coiffent pas)

   C’est à La Comédie de Reims que les élèves hispanisants de TS ont fait la connaissance de ces drôles d’oiseaux !

   Une femme, seule dans un parc, rêve d’avoir un enfant.

   Un œuf lui tombe sur la tête, elle l’emporte chez elle. De cet œuf sort un corbeau. Elle l’adopte et l’élève comme un petit garçon. Et, tout comme un vrai petit garçon, Emilio apprend à parler, à marcher. A l’âge de sept ans, il veut aller à l’école.

   C’est là qu’il va comprendre qu’il n’est pas comme les autres…

    Ce conte sur la quête d’identité, le droit à la différence et l’amour maternel est une belle réussite. Laissant une large place à l’imaginaire, le texte de Maribel Carrasco est empreint d’une poésie délicate et d’humour tendre. Épurée, la mise en scène de Boris Schoemann est précise et efficace et la performance des acteurs, Amanda Farah et Sergio Solis, tout simplement époustouflante.

 

   Les élèves et leur professeure d'Espagnol, Mme Fontaine, ont été enchantés par ce joli spectacle en espagnol.
 

Les corbeaux ne se coiffent pas !

Partager cet article

11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 20:53
Improvisation sur le théâtre du crime (l'amphithéâtre du lycée).

Improvisation sur le théâtre du crime (l'amphithéâtre du lycée).

Le lycée a été la scène d’un « crime presque parfait » ! 

Somnifères et revolver… Le double suicide apparent était en fait un double meurtre …

   Le 16 Mars, la  Compagnie Peu Importe a présenté aux élèves hispanisants une pièce de théâtre bilingue dont la trame était une enquête policière.

   Les élèves ont tout d’abord préparé la représentation en classe en étudiant le texte de la première scène, et formulé des hypothèses quant à un suicide ou un meurtre, chacun cherchant dans les répliques des personnages des indices permettant d’étayer son hypothèse.

   Au-delà d’un moment récréatif, cette initiative a généré en classe une prise de parole très argumentée des élèves qui, tous, espéraient découvrir la clé de l’énigme.

   Le spectacle a été suivi d’un échange avec les comédiennes et leur metteur en scène, puis, des scénettes d’improvisation ont été proposées aux jeunes qui se sont prêtés au jeu avec beaucoup de talent. Les prestations de Kenza (2D) et Nassim (2B), Charlotte et Alizéa (2C) ont fortement été applaudies par les 150 spectateurs de l’amphithéâtre.

   Le travail pédagogique initié se poursuit en cours avec Mme Fontaine, professeure d’Espagnol, qui a déjà annoncé un nouveau projet théâtral pour 2016.

-----------------------------  

   La vidéo ci-dessous vous donnera un aperçu du travail de la compagnie invitée. Je précise qu'il s'agit de la vidéo officielle autorisée, précédée d'une publicité intégrée (je n'y peux rien !!).

Préparation aux entretiens d’entrée aux grandes écoles et entretiens d’embauche.

    Un groupe d’élèves de TS a participé Lundi 16 Mars à un atelier de préparation aux entretiens d’entrée aux grandes écoles et entretiens d’embauche,  animé par les artistes de la Compagnie Peu Importe.

   Tamara Scott Blacud, - comédienne, auteure et metteure en scène- et Benoît Gontier, - écrivain, chroniqueur, metteur en scène-  ont filmé les élèves en situation d’entretien pour un emploi, chacun étant amené à présenter ses qualités et aptitudes. Cet exercice très formateur était un véritable défi car les jeunes devaient s’exprimer en espagnol, l’initiative du projet revenant à Mme Fontaine, professeure d’Espagnol du lycée.

   Les prestations des élèves ont été analysées et commentées par les jeunes eux-mêmes et les artistes leur ont fait découvrir l’importance du langage corporel, dans la communication.

   Chaque élève a alors pris conscience de l’impression qu’il produisait sur son auditoire, au-delà du message verbal délivré.

   Nul doute que cet  atelier permettra aux jeunes de mieux appréhender les entretiens qu’ils devront passer dans un avenir proche, mais aussi de mieux gérer la prise de parole lors des examens de langue.

Partager cet article

5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 17:32

   Les élèves hispanisants de Première ont décidé de célébrer El Día e, le jour de l’espagnol.

   Depuis 2008, l’Institut Cervantes, à travers différentes activités,  propose aux hispanophones du monde entier de manifester leur attachement à leur langue.

   Cette année, Mme Fontaine, professeure d’Espagnol du lycée, a proposé à ses élèves d’organiser leur propre Día e, et c’est avec enthousiasme que les jeunes  se sont investis dans  différents projets autour de la langue qu’ils étudient.

   De très beaux poèmes ont été composés et présentés sous forme de calligrammes ; ils ont été exposés au CDI.

   Il  a été aussi possible d’y feuilleter le Ficcionario, dictionnaire de fiction qui réunit les créations linguistiques des élèves.

   Enfin, chacun d’eux a écrit sur un petit papier de couleur son mot espagnol préféré et expliqué son choix à l’ensemble du groupe, puis, attachés à des ballons, ces mots se sont élevés dans le ciel, symbolisant ainsi l’expansion de l’espagnol dans le monde.

   Rappelons que l’espagnol est la langue officielle de vingt-et-un pays, que plus de cinq cent millions de personnes parlent cette langue dans le monde et que deux cents élèves l’étudient au lycée Arago.

   El Día e étant une fête, ce fut aussi l’occasion pour les élèves, vêtus aux couleurs de l’Espagne, de déguster turrón, tortas y mazapanes.

Calligrammes au CDI, puis lâcher de ballons : faites défiler les images en cliquant sur les côtés !
Calligrammes au CDI, puis lâcher de ballons : faites défiler les images en cliquant sur les côtés !
Calligrammes au CDI, puis lâcher de ballons : faites défiler les images en cliquant sur les côtés !
Calligrammes au CDI, puis lâcher de ballons : faites défiler les images en cliquant sur les côtés !
Calligrammes au CDI, puis lâcher de ballons : faites défiler les images en cliquant sur les côtés !
Calligrammes au CDI, puis lâcher de ballons : faites défiler les images en cliquant sur les côtés !
Calligrammes au CDI, puis lâcher de ballons : faites défiler les images en cliquant sur les côtés !
Calligrammes au CDI, puis lâcher de ballons : faites défiler les images en cliquant sur les côtés !
Calligrammes au CDI, puis lâcher de ballons : faites défiler les images en cliquant sur les côtés !
Calligrammes au CDI, puis lâcher de ballons : faites défiler les images en cliquant sur les côtés !

Calligrammes au CDI, puis lâcher de ballons : faites défiler les images en cliquant sur les côtés !

Partager cet article

14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 15:22

   Dans le cadre de la MPS, enseignement d’exploration en seconde A, C et E, assuré par Mmes Fléron, Sarhan et Seignon et M. Menonville, le Directeur du département d'œnologie de la Faculté des Sciences de Reims, M. Marchal, est venu  le 15 septembre 2014 au lycée afin de nous convier à une conférence interactive sur le « jus de raisin ». Après nous avoir présenté la vinification du raisin de la région en Champagne, il nous a fait goûter des jus de cuvée et de taille afin de nous faire apprécier les différences de couleur, de saveur et d’acidité de raisins fraîchement pressés. Et nous avons terminé la séance par des questions-réponses sur la vigne, les études et métiers en relation avec elle. Le métier d'œnologue, en particulier, a retenu l'attention. M. Marchal nous l'a défini précisément, avant d'élargir notre culture dans ce domaine si important pour la Champagne et son célèbre vin pétillant.

   L'œnologue est une personne qui s’occupe de la science du vin. Son domaine d'application s’étend de la culture de la vigne à l'élaboration du vin et son conditionnement ainsi que, par extension, à la dégustation, conservation et consommation du produit fini. L'œnologue intervient dans les nombreuses étapes d'élaboration du vin et notamment au cours de la fermentation.

   La notion de "cépage" a également été présentée. «Cépage» est le nom commun donné à une variété de vigne. On distingue les cépages blancs (chardonnay, riesling, sauvignon, chenin, viognier, etc.) et les cépages rouges (pinot noir, cabenet-sauvignon, syrah, malbec, etc.). Chaque cépage a des spécificités propres, qui donnent son identité au vin.

 

Conférence interactive sur le jus de raisin.

La vinification représente les étapes du traitement de la vendange depuis le pressurage (extraction du jus / moût) jusqu'à l'obtention du vin proprement dit. Selon le type de vin recherché, l'œnologue peut faire le choix de différentes techniques de vinification qui mèneront chacune à un type de vin particulier ou qui favoriseront certaines caractéristiques du cépage vinifié (fruité, acidité, etc.).

  Et après ? La dégustation du vin est la technique qui permet de goûter un vin et d'en apprécier les qualités et les arômes. La dégustation se compose traditionnellement de trois étapes d'analyse, correspondant à l'utilisation de trois sens :

- la robe, par la vue

- le nez, par l'odorat

- la bouche, par le goût et l'odorat qui intervient par rétro-olfaction (perception par voie rétro-nasale).

   La dégustation, on le comprend, est un outil essentiel en œnologie pour compléter nos connaissances scientifiques.

   L'œnologue fait un travail important pour mieux connaître le vin et l'améliorer, et donc contribue à réjouir le consommateur averti, le véritable amateur de vin.

 

Thomas Bertin, Seconde E

----------------------------

P.S. Le grain de sel d'Aramis

Voltaire, déjà, célébrait le champagne dans son poème Le Mondain (1736) :

 

Allons souper. Que ces brillants services,
Que ces ragoûts ont pour moi de délices !
Qu’un cuisinier est un mortel divin !
Chloris, Églé, me versent de leur main
D’un vin d’Aï dont la mousse pressée,
De la bouteille avec force élancée,
Comme un éclair fait voler le bouchon ;
Il part, on rit ; il frappe le plafond.
De ce vin frais l’écume pétillante
De nos Français est l’image brillante.

 

     

Partager cet article

11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:02

   Le titre, volontairement, n'est pas sans évoquer La Solitude du coureur de fond, la nouvelle d'Alan Sillitoe, adaptée au cinéma par Tony Richardson en 1962. Le poème ci-dessous n'est-il pas une invitation à voir le sport autrement, de l'intérieur ? Loin des podiums, des images médiatiques, c'est aussi, délibérément, une réécriture inattendue d'un célèbre poème de Victor Hugo...

 

                       Parthenay

 

Je regarde la ville, si calme, si paisible,

La nuit de son ombre orangeâtre l'a repeinte.

Demain ne souffrira pas cette cité sainte,

Non, mais elle rira de mon épreuve pénible.

 

Mon cœur se serre, et comme s'il était fuyant,

S'échappe au bout de mes doigts, fuse dans mon corps,

Jusqu'à la pointe de mes cheveux, il bat fort.

Mes jambes, pensant à l'aube, tremblent, s'effrayant.

 

Vais-je réussir ? J'ai peur. Si simple pourtant !

Tenir la distance, subir la douleur, courant.

C'est terrifiant. Répondre aux demandes, aux attentes :

Briller, exceller, sont les ordres. Chose étonnante ?

 

Car demain, dès l'aube, dans la ville sous mes yeux,

Ce n'est vers nulle autre tombe que la mienne

Que je courrai, poursuivie par ma peine,

Souffrance de milliers de secondes, tout au mieux.

 

Il y aura eux, aboyant «Plus vite ! T'es lente ! »

Puis eux pensant « Elle vaut rien, la débutante ! »

Et derrrière leurs masques, à elles, leurs regards

Qui me crient «Je vais te bouffer moi, tu vas voir ! »

 

Les voitures, les routes, les gouttières ci-dessus

Ont une chance que j'échangerais contre tout.

Demain, elles, elles n'auront pas à se lever,

Demain, elles, resteront couchées, ininquiétées.

 

Puis, parcourant les belles étoiles, je me dis :

« Les lumières se lèvent chaque nuit,

Leur devoir est : scintiller. Je veux faire ainsi,

Toute quiète : Je brillerai demain, moi aussi ! »

14 avril 2013

 

                                                                            C.L, Première S

 

-------------------------

    Je ne peux m'empêcher de penser, relisant la cinquième strophe, aux derniers chapitres de W, ou le Souvenir d'Enfance, le livre bouleversant de George Perec paru en 1975, qui alterne fiction et autobiographie. Derrière la séduction des apparences, la découverte progressive de la terrifiante réalité, mais ...comme L'Espérance est violente !

Partager cet article

22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 18:59

   Mme Nassehi, professeur de Lettres-Histoire de la classe de Première TBEE, a incité ses élèves à écrire des textes suite à un cours sur le Surréalisme. En voici deux, à déguster avec délectation...

 

LA FOLIE VERTE

 

Tu me procures une jouissance qui a un côté discret.

Ton odeur et ton goût subtil m’aident à dormir dans ton épaisse fumée.

Je te réduis en miettes de sable

Car tu fais de moi un homme coupable.

 

Tu me transmets un océan de bonheur

Car je t’aime à toute heure

Tu es sûrement inégalable

Comme de grands tableaux ou de grandes fables.

 

Dans ma vie tu seras ma femme

Mais tu pars, telle une méchante Dame

La vie en rose, c’est des épines dans les yeux

Tu m’as fatigué, je retourne dormir un peu

 

Tu es charmante, pure et nue

Tu es voyageuse, donc notre futur est ambigu

Merci pour tout ce plaisir

Je ne cesserai jamais de te le dire.

 

Paul Catillon, 1 TBEE

--------------------

 

Cliquez pour agrandir ! Photographie © Aramis

Cliquez pour agrandir ! Photographie © Aramis

---------------

 

Nue sur le sable,

Une femme dormait.

Elle avait sur sa poitrine

Une rose posée,

Que son amant avait laissé,

Après l’avoir aimée.

Seul l’océan posait sur elle

Son regard discret.

En réalité, cette femme ne dormait pas,

Et ses pieds commençaient à toucher l’eau

Comme un ange peint sur un tableau.

Son esprit montera sûrement vers l’au-delà

Car partir le plus loin possible,

Et ne jamais revenir,

Est son unique et dernier souhait.

                                                             Julie Moreau 1TBEE

Partager cet article

21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 18:46

   À l'occasion de la séquence « Voyage poétique au XVIe siècle », les élèves des classes 2TBEE et 2SEFC ont été invités par leur enseignante de Lettres-Anglais, Mme Gallée, à écrire...des poèmes sur l'objet d'étude qui sert de titre à cet article. En voici une première sélection, illustrée par une image choisie par les élèves :

 

Frère tu m’protèges même quand tu n'es pas là

T’assures mes pas et tu seras toujours derrière moi

Axel et Nicolas, représente, on est là

Mon amour pour toi

Fera des éclats

Jusqu’en Alaska.

Nicolas Dumoux, 2TBEE

Des goûts et des couleurs, discutons-en ! (1)

J’inspire la force de ses yeux doux,

Quand il me parle je plonge dans un monde de joie,

Sa présence est un espoir,

Son sourire est une guérison

 

Je brûle de son absence,

Il est la seule étoile qui illumine mes sentiments

Mes sentiments qui étaient cachés,

Malgré le temps passé il les a retrouvés

 

Maintenant  ils ne peuvent plus s’échapper

Car  sur son cœur,

Il les a attachés.

Aysé Nour, 2TBEE

 

(à suivre)

Partager cet article

Présentation

  • : Le blog de la Vie Culturelle au Lycée Arago
  • : Toutes les informations sur la vie culturelle au Lycée Arago, Reims. Théâtre, cinéma, sorties, activités culturelles, créations...
  • Contact
  • Profil

    • Aramis
    • Ex Référent Culture du Lycée Arago, Reims
    • Ex Référent Culture du Lycée Arago, Reims

    Mode d'emploi

        Destiné aux parents, à toute la communauté éducative, à tous ceux qui souhaitent mieux connaître le lycée, ce blog se veut d'abord informatif, simple d'utilisation.

       Les derniers articles sont en premier. Si vous cherchez une activité particulière, regardez le module "Catégories", ci-dessous : cliquez sur celle qui vous intéresse et vous aurez tous les articles de la catégorie. Vous pouvez aussi laisser un commentaire ou utiliser le formulaire de contact. Bonne visite !

    Recherche

  • Créer un blog gratuit sur overblog.com - Contact - CGU -